Que dire du respect des droits de l’enfant face à ces commerçants mineurs qui courent les rues de Yaoundé ?
La loi n’est-elle pas claire sur les droits et les devoirs de l’enfant ? En d’autres termes l’enfant, non seulement il a des devoirs mais également des droits. Ceux-ci ne doivent pas être violés, ni abusés sous aucun prétexte. Mais les vacances sont là. Nombreux de ces enfants se muent en commerçant à l’âge pour la plupart de moins de 14 ans, prenant ainsi d’assaut marchés, rues et quartiers de la ville, à leurs risques et périls. Entre temps, la Journée de l’enfant africain s’est commémorée avec en toile de fond, plusieurs problématiques des mineurs posées sur la table des décideurs. Les enfants, on les voit partout, dont l’âge oscille rentre 7 et 15 ans proposant des services aux usagers dans la ville de Yaoundé. Le phénomène prend de l’ampleur avec les vacances. La raison c’est pour participer aux charges familiales, à l’occurrence la rentrée scolaire prochaine. La pratique du commerce des enfants est un coup de pousse pour payer les frais de leur écolage. Entre temps, les vêtements renseignent à suffisance la précarité dans laquelle ils semblent vivre. Il importe aux pourvoir publics d’identifier les causes de ce phénomène qui envahit la ville de Yaoundé tout en tenant compte du respect des droits de l’enfant dont on a célébré le 30ème anniversaire afin de sensibiliser les parents sur le fait que le rôle de l’enfant n’est de payer son écolage mais aux parents. Par ailleurs, que les enfants sont exposés à de nombreux dangers.
